L’alliance des partis de l’opposition (RMDM) a réagi hier sur la polémique de la découverte d’un million de cartes d’identité nationale ayant les mêmes numéros inscrits dans la liste électorale. Cette plateforme qui s’est davantage renforcée avec l’arrivée du HVM dans son rang a notamment exigé la dissolution de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et le renouvellement de ses membres en plus d’une demande d’annulation de tous les résultats des élections tenues dans le pays depuis 2018.
Même son de cloche de la part du Parti social démocrate (PSD) qui dans un communiqué demande un grand rassemblement d’urgence de tous les candidats ayant postulé aux différentes élections tenues dans le pays. Cette formation politique interpelle notamment la Haute cour constitutionnelle (HCC) et lui demande d’annuler les résultats des élections organisées sur le sol malgache depuis 2018.
Visiblement, les explications apportées par le vice-président de la CENI, Thierry Rakotonarivo qui avait indiqué que ces « anomalies n’avaient pas impacté les résultats des élections », n’étaient pas convaincantes. Ce mercredi, cet organe en charge de l’organisation des élections dans le pays tentera une nouvelle fois, en conférence de presse, de « jouer le pompier » sur l’incendie qu’il a lui-même déclenché.
Pour le candidat au premier tour de la présidentielle, Paul Rabary, la déclaration « bizarre » de la CENI est une honte pour la nation. Raison pour laquelle, il réclame comme tous les autres politiciens du pays, la dissolution et le renouvellement des méthodes de travail de la CENI afin de garantir la stabilité politique que Madagascar a eu du mal à trouver depuis la crise politique de 2009.